Rallye des Gazelles

Des nouvelles de nos Gazelles Puéricultrices !

 

Les épreuves continuent de défiler et nos Gazelles Puéricultrices ont d’ores et déjà rencontré de nombreuses difficultés. Cependant, grâce à leur détermination et leur complicité, elles continuent d’avancer et d’apprendre au quotidien.

RÉSEAU-EXPERTS vous résume leurs aventures à mi-parcours !

PROLOGUE : entrée en matière pour nos Gazelles équipées de leur boussole et leurs cartes. L’objectif est d’aider les Gazelles à se familiariser à la conduite et la navigation dans les meilleures conditions. C’est aussi le moyen d’établir un premier classement qui ne servira qu’à déterminer l’ordre de départ pour la première étape le lendemain.

Pour nos Gazelles Puéricultrices, ce prologue n’est pas de tout repos. Il est marqué par les premiers tankages de notre équipe 501. Comme l’équipe 500, elles prennent le chemin le plus court et passent dans le sable. Elles cassent également la biellette de direction, à la fin, ce qui signifie que le camion d’assistance technique est venu les remorquer jusqu’au bivouac. Le moral au beau fixe, Valérie et Carine constatent les erreurs qu’elles ne doivent pas reproduire par la suite.

ÉTAPE 1 : premier réveil à 4h du matin, future habitude des Gazelles. Cette étape est rythmée par 7 contrôles de passage (CP). Le terrain est composé de vastes plaines, de premières zones de sable et reliefs. Peu difficile, il permet aux Gazelles d’appréhender l’orientation, le pilotage ou l’ensablement. Temps estimé pour l’épreuve : 8h45 – Km idéal : 117.

De tout repos a-t-on dit ? Pas pour nos Gazelles Puéricultrices. La première difficulté ? Replier la tente. 3 secondes à ouvrir, le triple à refermer ! Et cela sous une température avoisinant les 3°C. Mais cela importe peu nos Gazelles puisque les mots d’ordre sont aventures et amusement. La journée continue avec 3h de retard sur la ligne de départ en raison de la charge de la voiture. Carine conduit, Valérie détermine à pied les obstacles. Elles pensent à dégonfler les pneus de 500g pour passer un banc de sable. À la fin de la journée, malgré les problématiques de tempête, tankages et la nuit tombante, nos Gazelles Puéricultrices rattrapent leur retard et décident notamment d’éviter au maximum le sable. Bravo pour leur volonté et persévérance.

ÉTAPE 2 : 9 CP. La difficulté est d’éviter les « cauliflowers » à savoir « choux-fleurs ». Ces plantes non comestibles sont aussi dures que les rochers. La zone comprend également de nombreux oueds. Ce sont des fleuves des régions semi-désertiques au régime hydraulique très irrégulier. Le plus souvent, ils sont secs mais connaissent parfois des crues spectaculaires donnant lieux à de grandes quantités de boues. L’autre difficulté de cette étape est la navigation : peu de reliefs marqués et souvent cachés par des brumes de chaleur. Temps estimé pour l’épreuve : 9h40 – Km idéal : 165

Une deuxième étape toujours rythmée par le froid et le vent pour nos Gazelles Puéricultrices. Elles n’ont que 6 CP à franchir pour être en accord avec l’autonomie de leur véhicule électrique. Elles démarrent tout de même une nouvelle fois avec une heure de retard en raison d’un nouveau problème de charge. Les difficultés s’enchainent puisqu’elles entrent dans une zone très sablonneuse et y passeront plus de deux heures. Elles réussissent tout de même à s’en sortir et seules. C’est une grande fierté pour nos Gazelles. Mais elles ne passent que 2 CP sur 6 CP et rentrent donc au bivouac plus tôt. Cela va quand même leur permettre de retravailler leur stratégie et de se reposer pour repartir de plus belle le lendemain.

ÉTAPE 3 : 8 CP. C’est une grande étape pour les Gazelles qui doivent affronter l’erg Chebbi, qu’elles observent au loin depuis 3 jours. C’est l’un des deux grands ergs du Sahara au Maroc. Certaines dunes dorées peuvent atteindre 150 m de hauteur. Les Gazelles ont l’opportunité de choisir leur route entre trois trajectoires qui ont toutes leurs difficultés : sable, creux profonds, relief accidenté, murs de sable… Pour les catégories Crossover et E-Gazelles (à laquelle appartiennent nos Gazelles Puéricultrices), ces dunes sont inaccessibles. Mais cela ne signifie pas une journée de repos. Au contraire elles devront traverser des oueds sableux qui ne leur rendront pas la vie facile. Temps estimé pour l’épreuve : 7h45 – Km idéal : 80

Pour cette étape, c’est une température avoisinant les 10° qui réveille nos Gazelles Puéricultrices. C’est bien plus agréable pour ranger toutes les affaires. En effet, ce soir, elles changent de bivouac. Même si elles ne peuvent pas accéder à la mythique journée des dunes, l’organisation leur promet des oueds très sableux. Aïe, ce n’est pas ce que la Choupette des Puér, notre petit véhicule électrique, préfère. Malgré tout, nous sentons que nos Gazelles ont bien progressé et rattrapent leur retard au fur et à mesure. Elles finissent par arriver au nouveau bivouac en troisième position des E-Gazelles et cela en validant tous les CP pour la première fois et sans aucun appel à l’assistance. Même si c’est le nombre de kilomètres qui compte, cela redonne un bon coup de boost au moral !

ÉTAPE 4 : 8 CP. C’est une étape délicate qui joint la province d’Errachidia et Zagora. L’épreuve commence par la traversée d’un plateau immense : le monde de l’Aguelmouss. À l’inverse des étapes précédentes, la navigation semble facile car il y a une très bonne visibilité. Cependant, il y a également trop de reliefs à identifier sur les cartes. Ces derniers changent rapidement de couleur et influent sur la perception des kilomètres parcourus. De plus, après le passage du CP7, les Gazelles entrent dans ce qu’appelle l’organisation « L’enfer des Gazelles ». La problématique ? Une carte imprécise. L’objectif ? Faire une navigation parfaite et arriver au bivouac sans avoir accumulé des kilomètres de pénalité. Temps estimé pour l’épreuve : 8h30 – Km idéal : 175

Certainement pour récompenser nos Gazelles pour l’étape 3, la météo décide d’être clémente avec une température de 16° au réveil. Mais dès le matin, nos Gazelles Puéricultrices rencontrent une première difficulté : la marche arrière ne fonctionne plus. Tant pis, l’objectif étant d’avancer, cela ne décourage pas nos Gazelles. Et elles ont bien raison ! Elles pointent une nouvelle fois toutes les balises. Rien désormais ne peut les empêcher de poursuivre leur aventure.

ÉTAPE 5 : le marathon. Il faut valider 12 CP sur deux jours et cela avec une totale autonomie : pas d’assistance mécanique le soir, ni de ravitaillement de carburant ainsi qu’un bivouac improvisé. Nos Gazelles, très certainement déjà éprouvées, doivent redoubler d’énergie. Elles retournent dès le début de l’épreuve dans « L’enfer des Gazelles » jusqu’au CP4. Elles doivent choisir leur parcours avec précision et ne pas se précipiter. Par la suite, elles vont naviguer dans les plaines et vont avoir une meilleure visibilité. À condition, bien sur, que le vent ne masque pas une partie des reliefs. Après une soirée autour d’un feu de camp et de l’amitié, elles vont partir pour les plaines sablonneuses de l’Oued Bou Haira. Le soir seulement, elles iront rejoindre leur atelier mécanique respectif afin de refaire une santé à leur véhicule. Temps estimé pour l’épreuve : 17h – Km idéal : 275

Pour ce marathon, nos Gazelles Puéricultrices n’ont qu’une crainte : que la charge de la Choupette ne tienne pas la route. Elles vont avoir le droit à une recharge en arrivant au bivouac. Elles démarrent le marathon avec 4h de retard, une nouvelle fois en raison de la charge de la Choupette. Finalement, plus de peur que de mal puisque même si nous avons encore que très peu d’informations, il semblerait que ce marathon ait été une simple formalité : grasse matinée avec un départ à 6h50, 3 CP en 5 heures et le reste de l’après-midi pour en profiter.

Nos Gazelles Puéricultrices ont jusqu’à présent réalisé un parcours hors normes. De nombreuses difficultés aussi bien techniques que liées à l’environnement ont ralenti leur course. Cependant, leur complicité, leur motivation et persévérance leur ont permis d’apprendre de ces erreurs et de rattraper au fur et à mesure leur retard. Nous pouvons notamment avec l’étape 5. Elle se promettait délicate pour nos Gazelles Puéricultrices et elles l’ont réussi avec brio. Il ne reste que quelques jours avant la fin de la compétition mais le dernier marathon semble parsemé d’embuches.

RÉSEAU-EXPERTS est fier des Gazelles Puéricultrices et les encourage fortement !